Canada’s Accession to ASEAN’s Treaty of Amity: Cooperation and Diplomatic Presence in Southeast Asia
DOI:
https://doi.org/10.24124/c677/20231865Keywords:
Canadian Foreign Policy, ASEAN, Southeast Asia, TACAbstract
Abstract
This article examines Canada’s accession to the Treaty of Amity and Cooperation (TAC) with the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN). As one of only a select group of 10 countries from outside of Southeast Asia that is a Dialogue Partner with ASEAN, Canada has gained important diplomatic and market presence in the Indo-Pacific. Furthermore, Canada’s national interests are advanced through the accession to TAC by supporting a rules-based system of regional order. The foundations of ASEAN—based on sovereignty, consensus, and the process of informality—make the “ASEAN Way” frustrating to proponents of an “independent” and “activist” foreign policy for Canada, especially as human rights abuses have unfolded in the region and the state of democracy remains a mixed record. However, Canada’s only method for securing economic interests, and just as critically, to promote a rules-based international order for the Indo-Pacific that is not dominated by China, is to participate with ASEAN as a TAC signatory.
Résumé
Cet article examine l'adhésion du Canada au Traité d'amitié et de coopération (TAC) avec l'Association des nations de l'Asie du Sud-est (ANASE). En tant que l'un des seuls groupes restreints parmi dix pays de l'extérieur de l'Asie du Sud-est à être un partenaire de dialogue avec l'ASEAN, le Canada a acquis une présence diplomatique et commerciale importante dans l'Indopacifique. De plus, les intérêts nationaux du Canada sont favorisés par l'adhésion à l'ATC en soutenant un système d'ordre régional fondé sur des règles. Les fondements de l’ANASE, la souveraineté, le consensus et le processus de l'informalité, rendent la « voie de l'ANASE » frustrante pour les partisans d'une politique étrangère « indépendante » et « activiste » pour le Canada, d'autant plus que des violations des droits de la personne se sont produites dans la région. Et l'état de la démocratie reste un bilan mitigé. Cependant, la seule méthode du Canada pour sécuriser les intérêts économiques, et tout aussi critique, pour promouvoir un ordre international fondé sur des règles pour l'Indopacifique qui n'est pas dominé par la Chine, est de participer avec l'ASEAN en tant que signataire du TAC.
Keywords: Canadian Foreign Policy; ASEAN; Southeast Asia
Mots-clés : Politique étrangère canadienne ; ASEAN ; Asie du sud est